27- C'est la 750 ème émission des Partageux de la Commune
26- la manifestation des sans travail en mars 1883
24- après 1880 la naissance des mouvements anarchistes "modernes"
23-Les luttes au retour de la déportation.
22- Louise Michel conférencière
21- Le grand procès des sans travail. 1883
20-Après 5 ans de déportation, fin de l'astreinte de confinement.
En 1878 a eu lieu la révolte des Kanaks.
En 1878, cela fait 5 années que Louise Michel est condamnée à la déportation. Après 5 ans, les condamnés ne sont plus astreints de rester dans l’enceinte fortifiée.
Les condamnés peuvent circuler librement dans l’île de la Nouvelle Calédonie .
Louise Michel enfin le 8 Mai 1879 peut s’installer à Nouméa où elle monte une école. Clémenceau lui donnera quelques subsides pour cela….
19- La Troisième République du 4 Septembre.
La Troisième République. La République du 4 Septembre 1870.
Thiers déclare Par ma naissance j’appartiens au peuple, par mon éducation je suis de l’Empire, par mes goûts mes habitudes mes relations je suis de l’aristocratie. La République est le gouvernement qui nous divise le moins. ……….Il déclare aussi : La science de gouverner est toute dans l’art de dorer les pilules.
13- La Commune. Louise Michel
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12- Les partageux de la Commune
11- La journée du 18 mars de la Commune
18 mars 1871 - Montmartre Louise Michel : "La victoire était complète. Elle eût été durable, si le lendemain en masse, on fût parti pour Versailles ... Beaucoup seraient morts en route, mais la victoire eût été acquise."
10- Les canons la commune
17 mars 1871 - Lettre de Louise Michel à Madame Paul Meurice, épouse du fondateur du Journal Le Rappel en 1869, représentant chargé des intérêts financiers et littéraires lors de la proscription de Victor Hugo et exécuteur testamentaire avec Vacquerie.
"Protestation des citoyennes de Montmartre,
Serons-nous trahis jusqu’à la fin ?
Non, Montmartre ne demande pas à être désarmé, et si ses pères, nos frères, nos soeurs, nos maris, dont l’indignation a égalé la nôtre en lisant cette chose dans les journaux, rendaient les pièces de canons déposés sur la Butte pour la défense de la République, nous, citoyennes, nous les défendrons jusqu’à la mort, comme on défend le dernier rempart de l’honneur de la nation vendue.
Vive la République.
Pour les citoyennes de Montmartre, la secrétaire Louise Michel"
Le lendemain, 18 mars, Adolphe Thiers lançait une opération de reprise générale des canons de la garde nationale.
9-Les clubs pendant la Commune
Louise Michel partageait la présidence du Club de la Révolution avec Théophile Ferré qui se réunissait dans deux salles : Justice Paix pour Louise Michel et salle Perot pour Théophile Ferré. Après l’interdiction des clubs le 23 janvier 1871 : "Le gouvernement jurant qu’il ne se rendrait jamais essaya de faire rentrer dans le silence les Comités de vigilance, les Chambres fédérales, les clubs ; alors tout devint club, la rue fut tribune, les pavés se soulevaient d’eux-mêmes" ( Louise Michel - La Commune 1898 Stock )
8- L'élan de la Commune.
Hiver 1870, en préparant la Commune : Louise Michel "Montmartre, mairie, comité de vigilance, clubs, habitants, étaient avec Belleville l’épouvantail des gens de l’ordre. On avait l’habitude dans les quartiers populaires de ne pas trop s’inquiéter des gouvernants, la meneuse c’était la liberté ; elle en capitulerait pas. Aux comités de vigilance se réunissait les hommes absolument dévoués à la révolution ... On y venait par attirance ayant les caractères s’harmonisant ensemble, les enthousiastes et les sceptiques, fanatiques tous, de la révolution, la voulant belle, idéalement grande" (La Commune p 112) -
7- Louise Michel pendant la Commune.
Ecouter l'émission du 12 avril 2010
Hiver 1870, le siège de Paris, Louise Michel se démène pour nourrir intellectuellement et physiquement les 200 élèves de son école de la rue Oudot, elle demande de l’aide à Clemenceau, tout nouveau maire du XVIIIème, une amitié indéfectible va naître sur leurs divergences politiques : "Les riches auront la nourriture, les pauvres de l’appétit".
Clemenceau démissionne de l’Assemblée versaillaise le 27 mars 1871, il est accusé de passivité par les Versaillais pour l’exécution de Lecomte et Thomas et de complicité par les Fédérés pour ses démarches de conciliations. Élu député radical en 1876, il ne cessera pas de combattre Gambetta pour faire voter l’amnistie pleine et entière en juillet 1880, selon la demande de Louise Michel.
6-Louise Michel, avant la Commune.
Louise Michel et les associations de défense des femmes avant la Commune face au sexisme ambiant des proudhoniens, marxistes, religieux, bourgeois ou autres républicains opportunistes pour qui la femme ne peut être que "ménagère ou courtisane"... et des conférences de Maria Deraisme au Grand Orient de 1865 aux réunions débats avec vote de 1868 de Paule Minck ou André Léo au Tivoli Vauxhall sur "Le travail des femmes".
La Société Démocratique de Moralisation fondée par Louise Michel en 1869, La Société Fraternelle de l’Ouvrière de Paule Minck, La Société pour le Droit des Femmes crée par André Léo avec Maria Deraisme, Louise Michel, Noémie Reclus, Mme Jules Simon ... La Société de Secours aux victimes de la Guerre montée par les bourgeoises et dont seule André Léo participera à la Commune, Le Comité de Vigilance des Femmes de Montmartre présidé par Louise Michel après la déchéance de l’Empire.
Bien avant mars 1871, La Commune Sociale de Jules Allix, puis le Comité des Femmes, fréquentée par Elisabeth Dmitrieff, Nathalie Lemel, Juliette Drouet ... qui deviendra, le 11 avril 1871 à l’instigation de Nathalie Lemel, Le Comité de l’Union des Femmes pour la Défense de Paris et les Soins aux Blessés.
Seuls quelques hommes comme Frankel, Varlin, Hugo, Michelet ... ou de sensibilité fouriériste ou saint simonienne soutiendront ces mouvements d’émancipation, d’autres tel Allix seront internés comme un fou "qui fonde des associations de bas bleus pour promouvoir l’égalité absolue de l’homme et de la femme" Et encore avec Jehan Jonas aux plages musicales.
5-L'enseignement mutuel avant la commune -
Ecouter l'émission du lundi 22 Mars 2010
"Femme, j’ai le droit de parler des femmes... Eh oui, Messieurs il y en a des millions qui se foutent de toute autorité, parce qu’elles ont vu les petits travaux accomplis par le vieil outil à multiples tranchants qu’on appelle le pouvoir... La science et la liberté ! Comme c’était bon et vivifiant ces choses-là respirées sous l’Empire, dans ce petit coin perdu de Paris. Comme on y était bien, le soir, en petits groupes... La petite salle débordait de vie, de jeunesse ; on vivait en avant, bien en avant, au temps ou tous auront une autre existence que celle de bête de somme dont on utilise le travail et le sang. Surtout cinq ou six ans avant le siège, la rue Hautefeuille formait, au milieu du Paris impérial, une retraite propre où ne venait pas l’odeur du charnier"... (Mémoires)
-3- Louise Michel à travers son siècle.
Louise a vingt ans et passe un examen pour être institutrice.
C'est le moment de la loi Falloux 1850 qui soumet l'instituteur au pouvoir du curé, du maire....
-1- Louise Michel
Ecouter
Première émission 22 Février 2010
Les dix premières années de Louise Michel.
le 29 mai 1830, Monsieur Charles Demahis, châtelain républicain et maire de Vroncourt-la-Côte, en Haute-Marne, déclare et inscrit la naissance de Louise, fille de Marie Anne Michel et de père inconnu. Louise l'appellera toujours son grand père...
1830, une époque charnière qui marque le changement d'un régime de monarchie absolue en monarchie parlementaire.
3 janvier 1830, Adolphe Thiers fonde Le National avec les capitaux du banquier Laffitte et du baron Dalberg, son équipe lance la pétition contre les ordonnances signées par Charles X, les Trois Glorieuses 27, 28, 29 juillet feront plus de 800 morts, Charles X laisse le trône à Louis Philippe soutenu par Thiers.
Dans la littérature, de féminin, Paris passe masculin, la foule devient "le peuple", la femme ne peut être que la "prostituée", la presse se répand sur "l'invasion des barbares", Thiers "la multitude des vagabonds", "classe laborieuse, classe dangereuse"...
Le Vatican comprend que la monarchie de droit divin a vécue remplace "Roi, fils aîné de l'Église" par "France, fille aînée de l'Église".
Louise Michel passe son enfance à Vroncourt dans l'ambiance voltairienne du "château" familial et l'école.
"La tâche des instituteurs, ces obscurs soldats de la civilisation, est de donner au peuple les moyens intellectuels de se révolter." (Louise Michel - Mémoires - 1886)